Bonjour à tous !
Aujourd’hui, cap à l’Ouest de la France, et plus précisément en Vendée, pour une visite en famille dans le parc du Puy du Fou, situé sur la commune des Épesses.
Élu à plusieurs reprises « meilleur parc d’attraction du monde », nous avions à cœur de nous faire notre propre avis sur ce lieu unique, qui raconte l’histoire de la Vendée et de la France, de l’Antiquité au XXᵉ siècle.
Arrivés aux alentours de 9h30 sur le parking gratuit (assez rare de nos jours), et après les fouilles de rigueur, nous récupérons l’indispensable guide des spectacles avec leurs horaires (qui varient chaque jour, attention !). Il faut bien garder en tête que près de 70 % des attractions sont en réalité des spectacles : une quinzaine au total, auxquels s’ajoutent quelques animations en libre accès tout au long de la journée.
Une matinée qui file à toute vitesse
Nous commençons notre parcours par « Le Bal des Oiseaux Fantômes », le grand spectacle de rapaces prévu à 10h15. Mais situé à l’extrémité nord du parc, nous arrivons trop tard : complet !
Direction donc « Les Vikings » dont la représentation débute à 11h30. Une attente d’environ 1h15 (grrr…), mais qui en valait largement la peine : cascades, flammes, drakkar surgissant des eaux, animaux inattendus (sangliers, daims…) et combats chorégraphiés. Un spectacle de 26 minutes, spectaculaire et rythmé, qui lance véritablement la journée !
Nous sortons à 12h10, un peu inquiets de la suite car le parc affichait une fréquentation « orange », mais confiants pour l’après-midi.

L’après-midi sous le signe des oiseaux et de l’Histoire
Après une pause déjeuner bien méritée à « La Taverne », au cœur du village médiéval (rapport qualité/prix très correct), nous tentons à nouveau le « Bal des Oiseaux Fantômes ». Cette fois, c’est la bonne !
Sous un soleil de plomb, nous découvrons buses, serpenteaux, vautours, cigognes et même corbeaux. Le final, où une cinquantaine d’oiseaux s’élancent ensemble dans le ciel, est absolument saisissant. Le tout est accompagné d’une mise en scène digne d’un conte, rendant le spectacle aussi poétique qu’impressionnant.
Nous poursuivons avec les attractions en libre accès :
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Les Amoureux de Verdun, une immersion poignante dans les tranchées de la Première Guerre mondiale.
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Le Mystère de La Pérouse, qui retrace les aventures maritimes du célèbre explorateur.
Ces expériences, accessibles avec très peu d’attente, nous ont permis de profiter pleinement du parc. Nous avons particulièrement aimé croiser des comédiens en costume dans les allées, renforçant l’immersion. La qualité des tenues, des décors et des animations est remarquable. Beaucoup d’autres parcs à thème gagneraient à s’inspirer de cette authenticité.

La découverte d’un véritable château
En fin de journée, cap au sud du parc avec « La Renaissance du Château ». Contrairement à la majorité des décors, celui-ci est un véritable vestige du XVᵉ siècle, bâti en briques et granit (un assemblage rare à l’époque).
Chaque salle, animée par des personnages en costume d’époque, raconte un pan de l’Histoire. Le point d’orgue de la visite : la présentation de la bague de Jeanne d’Arc. Son authenticité fait débat, mais la pièce reste fascinante.
Nous terminons par une balade dans le quartier du XXᵉ siècle, ponctué de boutiques et d’épiceries à l’ambiance « douce France », avant de reprendre la route.

Notre ressenti sur le parc
En conclusion, le Puy du Fou vaut clairement le détour. De là à l’élire « meilleur parc du monde », nous restons plus nuancés. Le concept, original et unique, explique sans doute cette renommée.
Nous avons apprécié que le parc ne cède pas à l’excès mercantile : parking gratuit, peu de boutiques souvenirs envahissantes, et un vrai soin accordé à l’expérience.
Si nous devions revenir, ce serait sans doute pour la fameuse Cinéscénie, le spectacle nocturne grandiose qui contribue beaucoup à la réputation du parc. Mais enchaîner une journée complète avec ce show, surtout avec de jeunes enfants, nous semblait trop ambitieux cette fois-ci.
Petit bémol : l’orientation dans le parc n’est pas toujours évidente. La majorité des attractions se trouvent en forêt, et certaines intersections manquent de signalisation claire.
@ bientôt
David




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