Bonjour à tous !
Aujourd’hui, nous quittons Laughlin et le Nevada pour faire notre retour en Californie, direction Los Angeles !

Cette fois, pas la peine de s’attarder sur les 280 miles qui séparent Laughlin de L.A. : la route longe la réserve du Mojave et offre encore de beaux paysages arides et désertiques. Nous aurions pu faire un détour par le « Joshua Tree National Park » avant de remonter vers Palm Springs, mais cela ajoutait une centaine de kilomètres à une journée déjà bien chargée avec plus de cinq heures de route au programme.

C’est donc en milieu d’après-midi que nous débarquons dans le gigantisme de Los Angeles : 100 km du nord au sud, 130 km d’est en ouest… soit 12 fois la superficie de Paris ! Pourtant, contrairement à d’autres mégalopoles, on ne se sent pas étouffés. Il suffit de grimper sur les hauteurs de la ville pour voir la verdure et constater que la densité de population reste finalement assez faible (cinq fois moins qu’à Paris).

Avec seulement deux jours complets pour découvrir une ville aussi vaste, nous avons choisi de nous concentrer sur les lieux les plus mythiques (et donc les plus touristiques) : une journée « Hollywood Boulevard / Beverly Hills » et une seconde consacrée aux Studios Universal.

Le gigantisme de la Cité des Anges

Sur la carte, rejoindre Hollywood Boulevard depuis Santa Monica donne l’impression que c’est « le quartier d’à côté ». Dans la réalité, une vingtaine de kilomètres séparent les deux. Et inutile de vous mentir : la circulation à Los Angeles est… compliquée ! Des bouchons à presque chaque intersection, malgré les agents qui tentent de fluidifier le trafic.

Vous vous demandez sûrement : « Pourquoi ne pas prendre les transports en commun ? » Tout simplement parce que le réseau est limité : seulement 170 km de métro pour une agglomération de 1 300 km². Autant dire que la voiture reste reine, et durant tout notre séjour nous n’avons quasiment pas croisé de station.

Après quelques difficultés pour trouver une place de parking à proximité, nous voilà enfin à déambuler sur Hollywood Boulevard. Nous parcourons les quelque 2 500 étoiles du Walk of Fame à la recherche de nos célébrités préférées. Le quartier, soyons honnêtes, n’a rien de particulièrement glamour : quelques boutiques de souvenirs, quelques personnages costumés… Mais c’est aussi là que nous apercevons au loin le fameux panneau « HOLLYWOOD », symbole intemporel de la ville et souvenir marquant de notre séjour.

Après deux bonnes heures passées sur place, cap sur Beverly Hills avant de regagner Santa Monica.

Escapade à Beverly Hills

En France, on parle souvent de « Beverly Hills », mais il faut savoir qu’il s’agit en réalité d’une commune enclavée dans Los Angeles, qui compte environ 35 000 habitants. Palmiers à perte de vue, villas de rêve au style californien… c’est l’American Dream dans toute sa splendeur. Nous en profitons pour y déjeuner : rassurez-vous, il est tout à fait possible d’y manger une salade composée pour une dizaine de dollars. Même dans ce cadre huppé, on trouve des prix abordables !

Nous poursuivons ensuite notre promenade devant les boutiques de luxe de Rodeo Drive, sous un petit air de Pretty Woman. J’ai été surpris de voir que cette rue mythique n’est finalement longue que de quelques centaines de mètres. En revanche, ce qui frappe, c’est la propreté impeccable du quartier, avec ses façades blanches immaculées qui reflètent la lumière du soleil.

Après avoir tourné encore un peu dans les rues bordées de palmiers, nous reprenons la direction de notre quartier général : Santa Monica.

Notre Q.G. à Santa Monica

Santa Monica a été notre coup de cœur pour poser nos valises. Notre hôtel se situait à deux pas d’Ocean Drive, qui longe le Pacifique. Ce qui nous a frappés : les immenses plages quasi désertes en plein mois de juillet ! Peut-être un effet de la culture très différente de l’ultra-tourisme que nous connaissons en France. Ici, peu de restaurants ou de boutiques sur le front de mer : le décor reste très épuré.

En fin de journée, nous aimions flâner autour de Santa Monica Place et des rues adjacentes à Santa Monica Boulevard. L’ambiance y est chaleureuse, rythmée par les chanteurs de rue qui animent les soirées. Et pour une fois, nous avons dérogé à la règle du fast-food pour profiter d’un vrai repas.

Autre contraste appréciable avec le Nevada : les températures. Ici, elles sont bien plus douces (25 à 30°C), et même plus agréables que celles de San Francisco.

Conclusion de cette première journée

Nous sommes tombés sous le charme de Los Angeles, ville tentaculaire mais pleine de surprises. Rendez-vous très vite pour la deuxième partie de notre étape, consacrée aux Studios Universal et à une petite escapade du côté de Malibu !

En attendant, voici quelques images de Beverly Hills et d’Hollywood Boulevard :

A très vite

David